Troisième étape : Entrer en piste(s)

Fini les plages de sable fin,
Fini de faire la planche sous les pins, place à l’Aventure.
Et je ne parle pas de cet îlot inaccessible qui nous tendait les bras alors que nous nous débattions avec un kayak récalcitrant et des coraux acérés.
Non, là je vous parle de notre aventure avec la Grande Terre.
A base de Clio et de boîtes de maïs pas très bio.

La route.
Sinueuse, chaotique, improbable et déserte à l’est,
Hypnotisante et lisse à l’ouest.

Bouraké. Somnoler à la belle étoile.
Farino, havre de paix. Et puis on quitte vraiment le « monde civilisé ».
Ponérihouen. Dormir sous les cocotiers.
Hienghène. Enfin, tendre sa toile.

Et marcher, roches noires, terre rouge, toujours plus haut.
Des plages, des cascades, des creeks, partout, de l’eau.
Dans 20-30 ans y’en aura plus.
Mais là y’en a, à perte de vue.

Et puis le bac de la Ouaième, ça y est.
Ouégoa. Rideau. De pluie, et puis, on reste muets.
Le paysage ondoie encore, ça commence à être normal.
La jungle et puis soudain, le Cantal.

Poingam. Le bout du bout de la Grande Terre.
Quelque part au nord du sud du fin fond de ta planisphère.
Loin de presque tout. On reste, on se sent un peu chez nous.
Hamac et Poum, paf, pastèque, le burger de Malabou.

Tout ça est un peu décousu, mais pour moi ça veut dire beaucoup.
On repart quand même, on arrive à Voh, un chemin, des chevaux, une auberge au bout.
Un vrai lit, des vrais gens, un jour de pluie rafraichissant.
Bourail, Poé, bonne année, et toujours, on descend.

Teremba. Un fort. Un bagne. Hanté. Meurtrières avec vue sur le passé.
On avance. Au bord de la route, des fruits, étalés.
Sarraméa. On s’offre une évasion dans la modernité.

Kohgi, bouquet final, la raclette coule à flot.
Sous les tropiques, un chalet, une belle rencontre et des geckos.


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